Maintenant que nous avons exposé, dans une première partie, notre cadre de référence – et que nous en avons donc une très bonne idée –, il paraît important à l'équipe d'Un Pied Devant l'Autre de faire le lien avec notre propre pratique de l’Intervention Psychosociale par la Nature et l'Aventure (IPNA).
Avant toute chose et concernant un aspect davantage rédactionnel, ce texte est écrit par moi-même, Julie THEVENET LEBON, qui suis à l’origine de la création d’Un Pied Devant l’Autre. La partie sur la genèse est donc rédigée à « je » puisqu’il s’agit de mon parcours et de mon expérience personnel.
J’ai été soutenue dans ma démarche par l’ensemble de l’équipe actuelle d’Un Pied Devant l’Autre, à savoir : Jessie LEBON, Jena BARRET, Ophélie VINOT, Aurélie BARBAUT et Anne CADET.
J’en profite ainsi pour les remercier de leur engagement dans l’ensemble des projets portés par Un Pied Devant l’Autre, de leur patience à me relire encore et encore, de leur ténacité à me challenger pour me permettre d’aller au-delà de moi-même. La grande majorité du texte est donc rédigée à « nous », en tant qu’équipe d’Un Pied Devant l'Autre.
Pour en revenir à notre pratique de l’IPNA, nous avons, tout d’abord, fait le choix de renommer cette intervention dans l’objectif de mieux se l’approprier. Nous parlerons donc ici de Médiation par la Nature et l’Aventure (MNA). Le terme de médiation a été retenu, au tout début du projet, puisqu’il s’agit d’un terme utilisé très largement dans le travail social en France notamment pour parler, par exemple, de médiation culturelle ou même de médiation animale. Il paraissait alors intéressant de s’intégrer dans cette famille de pratiques professionnelles qui s’inscrit, en complémentarité, avec les pratiques d’intervention plus traditionnelles au sein des institutions du social et du médico-social.
Cet écrit est une photographie de notre activité à un instant T, c’est-à-dire dans le courant de l’année 2023. Si certains éléments sont de solides piliers de notre pratique, il n’empêche pas que nous les interrogeons. Par conséquent, ces réponses ne sont pas immuables et évoluent au fil de nos pratiques, de nos expériences, de nos rencontres, de nos lectures. Nous choisissons, en conscience, d’entretenir ces questionnements perpétuels pour la simple raison que nous voulons que notre pratique soit vivante. Si nous fonctionnons de la sorte, cela ne nous empêche pas de nourrir des convictions profondes. Se questionner et porter des convictions sont au cœur de nos pratiques.
Cette partie est donc davantage axée sur les pratiques de terrain mais aborde aussi les inspirations théoriques par lesquelles nous complétons le cadre de référence de l’IPNA (ref. partie I). De même, des allers-retours sont faits entre la posture que nous empruntons en tant que professionnelles mais aussi avec le vécu des participants. Si la posture se fonde sur un cadre théorique, elle s’adapte aussi constamment à l’expérience des personnes auprès de qui nous intervenons. Elle s’en nourrit.
Le cadre d'intervention est consultable sur place